J’ai atterri dans le centre de formation professionnelle de Sidi Bouzid par hasard après avoir quitté le schéma scolaire classique. J’ai voulu tenter ma chance pour éviter de rester sans emploi ni formation.

Suite à cela, j’ai obtenu le brevet de technicien professionnel  en agroalimentaire et je voudrai devenir un jour contrôleur de qualité, parce que c’est un emploi très demandé.

Emna Jellouli est la cofondatrice et responsable marketing de Smart Med SA, la start-up qui a développé la plateforme d'e-santé med.tn. Mme Jellouli a commencé sa carrière avec un master en biotechnologie de la Faculté des sciences de Tunis, en rejoignant l'entreprise familiale de distribution de matériel médical. À ce titre, elle a conduit l'entreprise à se développer, notamment en fabriquant et en exportant des lavabos médicaux.

« Ne pas obtenir le baccalauréat n’était pas vraiment un frein pour moi parce que je savais que je devais rebondir et trouver une autre voie qui me conviendrait. J'ai donc décidé de m'inscrire dans un cycle de formation professionnelle en agroalimentaire, au Centre de Formation et d’Apprentissage (CFA) de Sidi Bouzid.

Zouheir Derouiche est le cofondateur de Royal Plants, une pépinière située dans le village de Sidi Madhkour, à Haouaria, qui fournit des plants et des engrais aux agriculteurs tunisiens.

Je suis issu d’une fratrie composée d’ingénieurs et de docteurs. Il m’a donc été très compliqué de convaincre mon père, qui est lui-même enseignant, que le fait d’interrompre le parcours académique classique pour m’inscrire en BTP puis en BTS en horticulture maraichère était la bonne chose à faire.

Haythem Ben Abdessalem est le directeur général de Fracama, une entreprise manufacturière située à El Mghira, Ben Arous, spécialisée dans la production de textiles pour les pièces textiles intérieures des automobiles, telles que les appuis-tête et les housses pour leviers de vitesse.

Les métiers de la mode et de l’industrie textile sont les plus répandus dans notre région et aussi dans ma famille et c’est ma mère et ma tante, toutes les deux couturières qui m’ont encouragées à m’inscrire en BTP au Centre Sectoriel de Formation en Habillement de Monastir quand j’ai renoncé en cours d’année à repasser le baccalauréat.  

La passion est le moteur qui nous pousse à explorer notre véritable potentiel et à accomplir de grandes choses. Lorsque nous suivons notre passion, nous découvrons un chemin vers le bonheur et l'épanouissement. J’ai compris cela après avoir échoué 3 fois de suite dans l’épreuve du baccalauréat.  J’ai décidé de rejoindre le Centre Sectoriel de Formation en Habillement Monastir afin d’acquérir l’expertise nécessaire pour renforcer l’équipe dans l’atelier de modélisme de ma sœur.